• UVA – Le rayonnement ultraviolet de longueurs d’onde longues se situe entre 320 et 400 nm.
• UVB – Le rayonnement ultraviolet de longueurs d’onde moyennes se situe entre 280 et 320 nm (les rayons UVB inférieurs à 290 nm sont filtrés par la stratosphère terrestre et considérés comme des rayons UVB non terrestres dangereux).
• UVC – Le rayonnement ultraviolet de longueurs d’onde courtes se situe entre 100 et 280 nm (dangereux pour tous les organismes vivants : présents dans la lumière du soleil, mais filtrés par la stratosphère terrestre).

Les reptiles carnivores et omnivores obtiennent une grande proportion de la vitamine D3 qu’ils requièrent de leur alimentation. Toutefois, les plantes ne contiennent pas de vitamine D3 (cholécalciférol); elles contiennent plutôt de la vitamine D2 (ergocalciférol), ce qui est bien moins efficace dans la métabolisation que la vitamine D3. Les reptiles herbivores dépendent donc beaucoup plus de l’éclairage artificiel, autant en quantité qu’en qualité, que les spécimens carnivores. Si l’animal n’a pas accès à une quantité adéquate de vitamine D3, il développera rapidement une condition appelée maladie métabolique osseuse. Avec cette condition, la densité osseuse est affectée et d’autres sérieux problèmes métaboliques surviennent. Les symptômes incluent : enflures, léthargie, faiblesse généralisée, tremblements, et ramollissement des carapaces chez les tortues.
 
En plus d’une source de lumière UVB, il faut offrir à l’animal un taux adéquat de calcium dans son alimentation ou combler ses besoins sous forme de supplément alimentaire. Les reptiles juvéniles sont les plus à risque de souffrir d’une carence, bien que les reptiles adultes puissent également être affectés s’ils sont gardés dans un état de carence longtemps. Les femelles en période de ponte sont aussi à haut risque, en raison de la quantité élevée de calcium que requiert la production d’œufs.

Outre les rayons UVB, la composante UVA de la lumière ultraviolette joue également un rôle important dans la santé des reptiles et des amphibiens. Il a été démontré que les rayons UVA peuvent influencer les comportements agonistiques, reproductifs et de communication de signaux chez les reptiles. Comme ces derniers peuvent voir dans la gamme des rayons UVA (320-400 nm), cela affecte la façon dont ils voient les choses. La couleur de leur nourriture ou de leur corps est différente pour un reptile comparativement à nous s’il est exposé aux rayons UVA. La communication de signaux par l’exposition de parties du corps (par exemple chez les anoles) ou le changement de couleur (par exemple chez les caméléons) est courante chez les reptiles. Ces signaux sont perçus et interprétés différemment par les reptiles si le rayonnement UVA est absent. Chez les reptiles diurnes, l’absence de rayons UVA peut provoquer un stress, car leur perception de leur environnement et leurs réactions sont modifiées. Les rayons UVA sont cruciaux pour l’élevage ou la reproduction des reptiles pour les garder pendant toute leur espérance de vie normale.